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Conseil Conjugal et Familial

1. Méthodologie en conseil conjugall
2. La médiation familiale et ses champs
3. Notre clientèle
4. Organisation des consultations ; tarifs
5. Notre charte éthique et de confidentialité
6. Bibliographie
7. La fédération "Couples et Familles", la FENAMEF. Le décret du 23 mars 1993




1. Méthodologie en conseil conjugal

Le cabinet c3conseil est un lieu d'écoute et d'accompagnement des couples vivant toutes formes d'unions: mariage, PACS, concubinage, qui cohabitent ou non, où les entretiens supervisés par un professionnel de la communication sont axés sur la compréhension de la relation interpersonnelle, sur la gestion des conflits et sur la résolution de problèmes.

Nous aidons nos clients à améliorer leurs capacités relationnelles: à exprimer leurs émotions, leurs sentiments et leurs besoins, à développer des échanges gratifiants entre eux et avec leur entourage, à maîtriser des situations difficiles, à trouver des solutions losqu'ils se trouvent dans une impasse communicationnelle.

Gérer un conflit ou une crise du couple ne présuppose pas forcément l'existence d'une pathologie, ou d'un dysfonctionnement individuel intra-psychique, et n'implique pas forcément une recherche approfondie dans le passé du sujet.

Le conflit fait partie de notre vie, il est une construction humaine, il faut l'accepter, et il existe des lieux de parole et d'écoute comme c3conseil pour le déposer. Le conflit est l'expression d'un changement possible, de l'évolution d'une relation, à nous de le transformer à partir d'une compéhension mutuelle.

Il est normal qu'apparaissent des conflits relationnels dans son couple ou des dysfonctionnements familiaux et de souffrir de ne pas arriver à les résoudre. Il est normal d'avoir besoin d'une tierce personne indépendante et impartiale pour arriver à les gérer, à y voir plus clair, à prendre de la distance.

Nous reprenons cette devise: "Ce ne sont pas eux qui ont un problème, c'est la relation". Ce qui signifie que notre approche est centrée prioritairement sur la relation inter-individuelle et groupale.

Nous sommes là pour vous soutenir et vous aider à trouver des solutions au présent, à être libres du poids du passé et à vous projeter vers l'avenir .

POUR QUI ET POUR QUOI?

c3conseil répond à la diversité des demandes:

- des personnes qui veulent être écoutées, réfléchir sur leur relation conjugale, des personnes qui veulent sauver leur couple en crise, des couples qui réfléchissent à une éventuelle séparation, sortir d'une emprise, autonomiser leurs psychismes individuels.

- des couples qui veulent travailler sur une séquence de leur vie: sur les questions de fécondité, de contraception, de la sexualité, sur des décisions concernant l'IVG, par exemple.

- des personnes vivant des situations difficiles liées à des dysfonctionnements familiaux ou victimes de violences morales, physiques.

A QUEL MOMENT CONSULTER?

- avant toute crise conjugale ou familiale, pour prévenir des conflits quotidiens trop fréquents,

- pendant une crise, pour débloquer les tensions, renouer le dialogue autrement, et "remettre tout à plat" pour un nouveau contrat ou projet conjugal,

- après la crise, pour suivre et ré-examiner, s'il y a lieu, des changements ou des accords conclus mais difficiles à appliquer.


Notre objectif est l'épanouissement du couple, une relation satisfaisante, le besoin central de tous étant d'aimer et d'être aimés.
Pour cela nous utilisons des méthodes validées par la recherche scientifique qui permettent d'améliorer les relations du couple.

Ces méthodes, nous les avons acquises par notre formation académique en doctorat en "Sciences de l'information et de la communication", puis par notre formation expérientielle à la Fédération "Couples et Familles"qui prépare au Conseil conjugal, enfin à l'Institut Régional du Travail Social (IRTS) qui délivre la diplôme d'Etat de médiateur familial .

En résumé, en théorie de la communication, on a découvert que les interventions efficaces consistaient en un soutien permanent du couple et de la famille pour :
     - un entraînement à la communication non violente (approche comportementale),
     - un soutien à la résolution des problèmes (approche cognitive).

L'objectif est de permettre aux conjoints de mieux collaborer pour effectuer au présent les changements qu'ils désirent, en cas de conflits.

Notre mode d’accompagnement professionnel prend appui sur un processus structuré dont les arrière-plans théoriques sont à la fois issus de la psychologie, de la négociation et de différents courants (systémique, analytique…) et qui se réfèrent tout particulièrement aux théories de la communication.

THÉORIES DE LA COMMUNICATION: analyse (vous pouvez passser directement à la conclusion!)


Nous vous proposons ici une synthèse de ces diverses théories:

a- Selon l'approche expérientielle, le passé n'est évoqué qu'à travers l'expérience du présent. C'est à dire qu'on n'évoque que le passé qui est encore actif (et conscient) dans le présent.
Nous considérons notre sujet comme étant "libre de vivre et choisir le présent, et responsable". L'ensemble de la famille va participer à l'amélioration de ses relations, grâce aux entretiens, et va faire de nouveaux choix. Les parents, les couples ont des ressources, et pas seulement des problèmes.
Cette approche montre que la compréhension (prise de conscience) d'un problème ne fait pas forcément changer le sujet.
On va, ensemble chercher des solutions en utilisant de bonnes habilités de communication, l'objectif étant d'atteindre l'épanouissement personnel de chacun des membres de la famille.

b- La thérapie brève (MINUCHIN, modèle structural, HALEY, modèle stratégique) est une approche centrée sur la solution, sur le positif de votre vie; On ne se focalise pas longtemps sur le problème, on change sa vision, on anticipe sur un avenir meilleur, ou des solutions partielles.

c- Notre grille de lecture est systémique (PALAZZOLI) = nous considérons l'unité familiale comme un système qui cherche son équilibre et qu'il faut appréhender comme tel. SATIR appelle "l'homéostasie familiale" (ou du couple) cette tendance à chercher un équilibre dans des conditions et relations instables. C'est une question de survie!
Chaque membre joue le rôle qui lui est imparti dans ce système familial, chacun influence l'autre, est complémentaire de l'autre, dans un contexte particulier, plus ou moins rigide.
Cette approche systémique qui trouve aussi sa source dans les théories de la communication (BATESON) permet le changement. La notion de système a été empruntée aux théories cybernétiques, et particulièrement celles -dites "circulaires"- de la communication. Selon cette approche, la famille est appréhendée comme un système ouvert, organisé, en état d'équilibre, dont les membres sont en interdépendance et ont des objectifs et des croyances. Cependant la famille cherche son équilibre entre des pressions parfois contradictoires (changements et maintien, désir d'individuation et intérêt du groupe). Parfois elle dysfonctionne, elle vit des crises (ou des refus de crises), menaces pour l'homéostasie familiale. Parfois un symptôme nait dans la famille, qui a une fonction dans ce système. La systémie implique de comprendre la place, la fonction qu'occupe chaque membre de la famille dans le système familial, de discerner les causalités circulaires des problèmes (quand on "tourne en rond"), et d'aider le système à se réorganiser, la famille à remettre en cause son fonctionnement. L'objectif: parvenir à un meilleur ou nouvel équilibre familial. Le thérapeute favorise des transformations systémiques en utilisant différentes techniques (soit plus l'écoute et l'abstinence de la parole, soit plus la prescription de tâches, l'utilisation du recadrage, du génogramme, du questionnement circulaire...)

La famille peut être considérée selon le modèle structural dans son système social, la dynamique des changements et des positions dans la famille. Par exemple une structure familiale est saine si elle remplit ses fonctions correctement : chaque génération, chaque individu maintient ses propres frontières dont les limites sont claires.
Le symptôme est par contre le marqueur d'une structure conjugale ou familiale dysfonctionnelle.
En cas de conflit, nous aidons à clarifier les problèmes et essayons de transformer les règles trop rigides en guides fonctionnels, d'ajouter de nouveaux ingrédients à la communication. Ce sont le plus souvent la famille, le couple aux-mêmes qui trouvent leurs solutions: le consultant leur "tend simplement des perches".

Si, dans des cas plus rares, nous prenons l'initiative, proposons, suggérons des idées : C'est le modèle stratégique, (ERICKSON, BATESON, HALEY), actif et plus directif, axé sur le changement du comportement de l'organisation dudit système et sur des prescriptions pour les sujets en fonction du stade de développement familial. On s'adresse alors au symptôme directement, plutôt qu'à la structure familiale. Par exemple, nous proposons de travailler sur un questionnaire sur les tâches ménagères au couple qui se déchire au quotidien sur ce sujet.

Pourquoi le changement est-il possible?

d- Le constructivisme nous apprend que dans nos esprits la construction compte plus que la recherche de la vérité ou la réalité. "A chacun sa vérité". Selon WATZLAWICK, VARELA, ce que ns voyons n'existe pas forcément, mais résulte de l'activité interne que le monde extérieur déclenche en nous.
Aussi nous pouvons construire autrement, élargir le champ des possibles, par exemple reconstruire des interprétations moins aliénantes pour produire moins de souffrance….en d'autres termes, recadrer.
L'approche est aussi centrée non sur les problèmes, mais sur les solutions dont le couple, la famille, détient les clés.

Nous vous aiderons à relativiser votre vécu, qui résulte dans certains cas des relations sociales plus que de vrais choix individuels. Les problèmes sont inscrits aussi dans le langage, qui peut aussi changer. L'effort sur le langage aide à transformer les impressions sensorielles en pensées réfléchies. Enfin, le constructivisme conçoit l'entretien comme une collaboration, une alliance de travail entre vous et le conseiller qui adopte une position authentique. (La relation thérapeute/patient ou soignant/soigné disparaît)

e- Cette idée rejoint et complète la méthode comportementale (behaviorisme) ou approche clinique de PALO ALTO: elle consiste notamment à identifier les schémas de comportement qui ont contribué à la détresse relationnelle du couple et de la famille, à identifier les aspects positifs de la relation, les évènements qui donnent une bonne image de soi-même.

Dans l'approche interactionnelle de la communication (toujours avec l'école de PALO ALTO) , on tient compte aussi du réseau relationnel de chaque individu, de son entourage qui influe sur son comportement. Elle insiste donc sur l’importance des règles qui régissent les interactions des membres de la famille afin d’agir dessus pour les modifier.

L'attitude interventionniste consiste alors à prescrire des tâches comportementales. Votre conseiller peut vous proposer des actions sous la forme d’injonctions, de prescriptions, de tâches comportementales, et de recadrages visant à agir et à modifier la perception d’une situation.

f- Vous avez sûrement entendu parler aussi des thérapies cognitives, ou cognitivo-comportementalistes. Leur principe de base est celui-ci: Nos cognitions, c'est à dire des pensées automatiques survenant à notre concience en réponse aux situations de la vie, sont le témoignage de la manière dont nous percevons et interprétons le monde qui nous entoure. Ce qu'on appelle plus simplement la façon dont nous traitons l'information, qui va être variée d'une personne à l'autre. Notre vision du monde est composée de croyances ancrées en nous, dont les associations sont appelées par les cognitivistes des "constellations" (ex: je suis vulnérable et l'autre est fort et capable) qui impliquent des règles de vie (...donc je ne prendrai pas de décision seule).

Comprendre de quelle manière nous interprétons les évènements qui nous arrivent, nos "pensées automatiques", est une des principales clés pour améliorer nos comportements et nos relations avec les autres. Parce que cela nous permet d'éviter les réactions répétitives et stéréotypées, puis d'en modifier le cours. La méthode du cognitiviste est un peu celle de Socrate, celle de "l'accoucheur de âmes", elle est active et interactive: c'est le client qui est artisan des réajustements de sa personnalité. La méthode du cognitiviste est aussi explicite et pédagogique: il peut proposer à l'analyse des reprises de dialogues, de cognitions pour évaluer les constructions mentales, les discuter et aider à les assouplir.

f- Il est souvent souhaitable de recourir à l'approche transgénérationnelle et contextuelle (BOSZORMENYI-NAGY) qui consiste à concevoir l'individu, le couple, la famille dans le contexte des loyautés transgénérationnelles et intrafamiliales, visibles ou invisibles. En effet, on doit à l'autre (dette affective) parce qu'on a reçu (équité, réciprocité), par exemple d'une génération à l'autre, ce qui provoque soit des actes constructeurs (gratification) soit des actes destructeurs (exigences de compensation). NAGY insiste sur le rétablissement de la confiance (et de l'équilibre) entre les participants à la relation, ce qu'il nomme l'éthique relationnelle ou la balance éthique. Le thérapeute contextuel ne cherche pas la signification inconsciente du symptôme, il cherche ce qui pourrait être plus équitable (pour les autres) dans l'action. Dans l'optique des familles, on peut construire un projet de changement en fonction des générations passées, les problèmes relationnels du couple appartenant à la famille d'origine.

g- La critique féministe montre aussi l'importance des éléments économiques et sociaux que l'entretien familial prend rarement en compte. Nous en retenons qu'il ne faut pas laisser dans l'ombre les cultures d'appartenance des familles qui nous consultent.
Mais aussi nous considérons, avec le féminisme, la place accordée aux questions d'identité sexuelle (besoin d'intimité chez l'un(e), d'indépendance chez l'autre par exemple), à la violence sexuelle, au sexisme, ce qui pose la question de la neutralité bienveillante et de l'implication de votre consultant, en entretien conjugal et familial.

CONCLUSION:

Ces diverses approches des théories de la communication sont des approches actives et méthodiques que nous utilisons, sans formalisme, pour vous aider à construire un projet, à modifier les comportements que vous souhaitez changer, pour lutter contre vos problèmes relationnels.

Cependant l'écoute compréhensive en est le pilier nécessaire, et nous contribuons activement d'abord à ce que "celui qui a quelque chose à dire" soit écouté, dans un esprit d'impartialité et de non-jugement, évidemment en toute confidentialité.

L'empathie et la relation de confiance qui s'instaurent entre le conseiller et ses clients sont aussi essentiels. M TOURNIER écrivait très justement: "Le scandale, c'est le regard sans amour que l'on porte sur autrui".

Nos méthodes centrées sur la communication et la résolution de problèmes sont différentes de l'approche psychanalytique qui consiste surtout à fouiller dans son passé lointain, dans l'inconscient et les fantasmes. Elles ont prouvé leur efficacité, dans un rapport de l'INSERM : "Psychothérapies. Trois approches évaluées" Expertise collective, INSERM, 2004. 550 pages. Résumé en ligne: http://ist.inserm.fr/basisrapports/psycho.html

"Tu n'es pas un saumon, ne remonte pas sans cesse les courants pour trouver tes origines, mais va vers le large. La vie est devant toi".

NB : En cas de difficultés intra-psychiques profondes qui ne sont pas de notre ressort, mais qui nécessitent selon vous une thérapie individuelle ou une thérapie de couple ou familiale, analytique ou pas, seulement si vous en éprouvez le besoin et en faites la demande, nous sommes à même de vous conseiller ou de vous diriger vers un psychologue clinicien, un psychothérapeute ou un psychanalyste.


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2. La médiation familiale et ses différents champs

 

A- QU’EST-CE-QUE LA MEDIATION FAMILIALE ?

La médiation familiale est un processus de construction ou reconstruction du lien dans lequel les membres d'une famille demandent l'intervention confidentielle et impartiale d'une tierce personne, le médiateur, qui régule la communication, clarifie la parole, donne à chacun sa place, dans le but d'une reprise d'un dialogue constructif et de la gestion de leur conflit.

LE MEDIATEUR FAMILIAL accompagne en particulier les parents divorcés, séparés ou en cours de séparation sur des questions pratiques: la résidence des enfants, le partage du patrimoine, etc...

Son objectif est d'accompagner les personnes: couples, familles en rupture ou en difficulté de communication, fratries désirant régler des problèmes de succession, en vue de trouver des ententes viables et satisfaisantes pour chacun, pour éviter la polarisation des conflits.

La médiation familiale est basée sur la coopération : elle s'inscrit dans une orientation de société qui encourage l'autodétermination, la communication et la responsabilité des médiés. Elle est une démarche volontaire.

Le médiateur est un tiers qui facilite la discussion et anime le processus de médiation. Il est responsable du processus, mais non du résultat. Il incite à ce que l'accord entre les parties soit: faisable, durable, vraiment accepté, et satisfaisant pour tous : en tenant compte des besoins de chacun et particulièrement des enfants pour les parents séparés.

Déclinons les mots-clés de la médiation et de ses grands principes: processus de communication éthique, processus pédagogique, volontariat et adhésion des deux parties, équité de la parole, compétence des médiés, éthique et déontologie, droits fondamentaux (de l'homme, de la femme, de l'enfant), impartialité, multipartialité, indépendance, respect et reconnaissance de l'autre dans sa singularité, autonomie de chacun, écoute-compréhension, confiance, équité des décisions, confidentialité, cadre, créativité du médiateur, tiers, système ternaire, déconstruction-reconstruction, recadrage .

B- A QUEL MOMENT PEUT-ON ALLER EN MÉDIATION FAMILIALE ?

- Pour les couples séparés ou en voie de séparation ayant des enfants, pour les couples divorçants qui ont fait une requête au Tribunal de Grande Instance (TGI):

- avant toute requête au TGI: il est prouvé que les conflits sont moins exacerbés lorsque la médiation a eu lieu avant (ou à la place) d'aller au tribunal. Les parents deviennent en effet plus responsables lorsqu'ils peuvent se réapproprier leur conflit, plutôt que le déposer dans les mains du juge. Exprimer, comprendre le conflit conjugal devant une tierce personne, le médiateur, avec l'aide et les conseils d'un avocat, d'un notaire, permet de trouver plus facilement des solutions amiables à présenter ensuite au juge qui arbitrera. Au Québec, la médiation familiale est d'ailleurs obligatoire avant toute requête judiciaire. Dans certains cas, elle peut aussi l'éviter.

"Le procès fige le conflit... la médiation pacifie les divorces " (Marc JUSTON, juge des Affaires Familiales. Colloque de l' ANMF, Déc. 2008).

- Pendant la procédure judiciaire, il n'est pas trop tard pour entamer une médiation. Dans ce cas la procédure est momentanément suspendue, le temps de trouver des accords à l'amiable et de les faire éventuellement homologuer par le juge.

- Après le divorce ou la séparation, pour soutenir un parent qui vit mal la décision du juge. ou parce que la situation des parties a changé et qu'il faut réexaminer des accords (cas de 2/3 des couples divorcés).

- Pour les familles, et les autres couples:

- Avant toute crise familiale en prévention, à tout moment de la vie familiale en cas de rupture, de crises, de conflits latents et lorsque des problèmes ne sont pas résolus. (médiation élargie: voir les différents champs ci-dessous ).

 

LES CHAMPS DE LA MEDIATION

FAMILIALE:

La médiation porte sur plusieurs niveaux, intra- et intergénérationnels, et s'inscrit dans plusieurs domaines :

  • en matière matrimoniale (séparations, divorces),
  • en matière patrimoniale (conflits liés au partage des biens, aux successions).
  • enfin en matière de règlement amiable de tous autres contentieux familiaux,(ex: conflits avec la belle-famille, coparentalité et problèmes éducatifs, violences familiales et sécurité des enfants, recompositions familiales, secrets de famille, retraite, temps et droit de visite des petits enfants chez leurs grands-parents, personnes âgées et enfants majeurs …).

 

I- LA MEDIATION EN MATIÈRE MATRIMONIALE: COUPLES SÉPARÉS OU EN VOIE DE SÉPARATION

La médiation en matière matrimoniale contribue au maintien ou à la restauration du dialogue après une séparation ou un divorce, et au règlement des conséquences de la dissolution du couple (après toutes formes d'unions: mariage, PACS, concubinage)

Le principal objectif de ce type de médiation est d'offrir un service approprié à la famille qui vit la séparation ou le divorce, crises de vie les plus difficiles à traverser selon les cliniciens et les chercheurs, et de l'aider à se réorganiser après la rupture du couple.

Elle se base essentiellement sur les aspects psychosociaux et humains entourant cette étape importante de la vie familiale. Le divorce (ou la séparation) est en effet un événement personnel de la vie d'un couple et de la famille, et ensuite seulement un événement juridique.

Les personnes expriment leur conflit avec leur ressenti, mais le placent aussi sur le terrain du droit. Le médiateur est là pour aider à analyser une situation du point de vue juridique et relationnel, pas pour trancher.

Selon c3conseil, la médiation est comme un corps étranger dans le processus judiciaire, et elle devrait être plus souvent un préalable à la justice. Elle peut et doit éviter des insatisfactions trop exacerbées, et réduire les procédures judiciaires.

Au Québec, il a été prouvé qu'après une médiation familiale, le règlement judiciaire des divorces se fait plus rapidement que pour d'autres situations sans médiation, que les coûts sont moindres, et qu'on observe moins de retours au tribunal. ( La médiation familiale / L. Laurent-Boyer.- Paris : Bayard, 1993, p 31 et 41) ;

La médiation peut avoir lieu avant, pendant, et même aussi après les procédures judiciaires en divorce ou en séparation : par exemple, lorsque des parents, après le jugement, veulent modifier le temps de présence des enfants, ou la Contribution à l'éducation et l'Entretien des Enfants, ou CEEE. (appelée communément "pension alimentaire") .

Une intervention peut aussi avoir lieu en fin de médiation avec les enfants. Le médiateur pourra être témoin de la façon dont les parents ont informé leurs enfants de leur séparation, de la réaction des enfants face à celle-ci et de leur adaptation à la situation. C3 conseil peut organiser aussi des entretiens individuels avec les enfants quand les parents en font la demande.

On travaille en médiation sur la relation et sur la résolution d'un litige, ou parfois, sur l'une ou l'autre. En médiation, on parle sutout du présent et du proche avenir. (si on parle du passé, c'est pour éclairer le présent), et on parle de choses pratiques: qui prendra la maison? qui gardera le chien? comment se partager les albums photos? - et de négociations financières plus importantes (le partage des biens mobiliers...et aussi immobiliers en collaboration avec le notaire).

La médiation préfère s'occuper surtout du relationnel, qui permet que le reste (le pratique) s'arrange mieux. Elle a des effets thérapeutiques puisqu'elle permet, par l'écoute active, la restauration de l'estime de soi, la reconnaissance mutuelle, la distanciation par rapport aux problèmes à résoudre, et surtout la responsabilisation du couple qui met en valeur ses propres ressources pour trouver lui-même des accords amiables: La médiation familiale aide à canaliser les émotions et à revenir à un discours plus rationnel sinon plus réaliste qui permet l'amorce ou la poursuite des négociations.

Plus précisément, la médiation touche :

  • la problématique conjugale: indépendance économique des conjoints et partage de leurs biens, prestation compensatoire éventuelle...
  • les responsabilités parentales (ou la"coparentalité"):
                   - relation parents-enfants, résidence des enfants, temps de visite et accès
                   - contribution financière liée aux besoins des enfants (CEEE et autres prestations).

La médiation peut être soit spontanée (demandée par les clients directement), soit ordonnée: sur ordonnance du juge des affaires familiales, mais jamais imposée. Celui-ci peut faire aussi seulement une "injonction de médiation" qui oblige juste les parties à aller s'informer sur ce qu'est la médiation. (1er entretien)

La médiation est toujours volontaire. Les parents signent un consentement à la médiation.

Le médiateur pourra rédiger, avec les parents, un projet d'entente à l'issue des séances, pour aider à clarifier ce qui a été décidé entre eux. S'ils le veulent, un protocole d'accord écrit, librement consenti, peut être rédigé en fin de médiation et révisé par leur avocat pour homologation par le juge des affaires familiales (JAF). Mais le contenu des entretiens, le refus d'une partie de poursuivre la médiation par exemple, restent strictement confidentiels, même par rapport au juge ou à l'avocat. Le médiateur, en effet, est professionnellement indépendant et respecte la confidentialité des entretiens.

La philosophie de base de la médiation familiale en matière matrimoniale est d'humaniser les séparations et les divorces, d'apaiser les tensions, et de veiller prioritairement à l'intérêt de l'enfant.

Les couples en train de se séparer ont autant d'intérêts communs (leurs enfants) que d'intérêts contraires.

 Une médiation plus spécifique peut être salutaire aux couples qui se séparent et ont une exploitation en commun (entreprise familiale). Dans ce cas il faudra démêler "le professionnel" du "privé", et travailler non seulement dans l'intérêt des enfants, mais aussi dans l'intérêt de l'entreprise.

La médiation familiale est aussi accessible à l’ensemble de la famille par extension : ascendants, descendants, collatéraux.

 

II- LA MEDIATION INTERGÉNÉRATIONNELLE

Ce type de médiation porte sur

- 1- le partage des biens patrimoniaux (héritage) entre fratries par exemple suite à un décès dans la famille (médiation successorale), ou à une indivision ou une décision de donation.

- 2- le soutien à la (co)parentalité

- 3- et -4- la gestion de tous autres conflits relationnels familiaux.

 

______II-1- La Médiation patrimoniale et successorale

Domaines :  les indivisions, le partage des biens, les successions.
La médiation peut aider à résoudre des difficultés ou des successions difficiles, tempérer des conflits d’intérêt, éviter des blocages, et faciliter la communication (exemples : relations tendues, comptes à régler, rivalités, frustrations, non dits).

En matière de partage des biens, nous pouvons conseiller les familles, canaliser leurs émotions, leur agressivité ou leur frustration, avant ou en même temps qu'elles s'adressent à leur notaire.

Le médiateur familial pourra ouvrir le dialogue, par exemple, sur:

  • Les donations-partages : comment les répartir en fonction des besoins de chacun des enfants , et d'une façon la plus équitable? Comment tenir compte des loyautés, du passé ?
  • Les successions : en favorisant le dialogue entre fratries pour préparer la répartition des biens immobiliers et mobiliers de leurs ascendants. Par exemple, les parties en présence chercheront, en présence du médiateur des solutions s'ils veulent d'éviter de vendre la maison familiale, ou pèseront le pour et le contre pour choisir la date officielle du partage.

Il est en effet plus facile de s'adresser à son notaire après avoir décidé des modalités de répartition des biens de ses ascendants. Dans certains cas, la médiation permettra d'éviter le passage devant les tribunaux pour régler des conflits familiaux.

Selon une enquête menée par Pascal Denormandie pour l’ANM (Association Nationale des Médiateurs) ,  4 familles sur 3 ont besoin d’un soutien extérieur , d’un tiers professionnel de la médiation lors de leurs successions.
36% des successions repérées sont allées en justice.
Dans 40% des cas, le passage devant les tribunaux se termine par :  la déception des uns, cassés (les perdants), et pour ceux qui ont gagné : l’insatisfaction.


La disparition des « maisons de famille », la dispersion des fratries dans notre société contemporaine provoquent parfois la dislocation des familles : on ne se connaît plus, parfois on a peur de l’autre. La diversité des cultures sociales et internationales, les styles de vie antinomiques, les sensibilités bien différentes d’une couvée à l’autre  peuvent aussi ébranler des familles, surtout en période de déséquilibre du système familial, lors du décès d’un parent .
La médiation est l’occasion de régler des conflits antérieurs, mais aussi avec soi-même, parfois les conflits remontent à l’enfance et n’ont pas été réglés.
La médiation tend à ce que ce passage, la succession, se réalise de façon harmonieuse et aussi que cela ne traîne pas, à sauver l’entente, à éviter des catastrophes familiales (ruptures sur plusieurs générations).

 

Un des objectifs de la médiation successorale, c’est aussi : Préserver le patrimoine

 

_____II-2- Le soutien à la (co)parentalité

- Il se décline en plusieurs items:

--------------------- a)- L'accompagnement des enfants dont les parents sont séparés , divorcés, ou en voie de séparation:
  
Cet accompagnement peut avoir lieu pendant ou à la fin d’une médiation familiale avec le couple pour aider l’enfant à comprendre la décision de ses parents.

Selon leur âge et leur niveau de développement, les enfants réagissent différemment à la séparation de leurs parents.
Parfois les enfants  se sentent responsables du conflit de leurs parents, ou ont peur de perdre un de leurs deux parents séparés, ou n'osent pas poser des questions à un parent, de peur de perdre sa loyauté envers l'autre . Ils peuvent ressentir du désarroi, ou de la colère, de l'agressivité, ou avoir tendance à la dépression ou à se désintéresser de leur scolarité.
Ou souvent l ’enfant se tait, se contient. Or il a besoin d’être rassuré, mais aussi d’être en dehors du combat que se livrent les parents, par respect pour son statut d’enfant.

-----------------------b)- L'accompagnement des parents divorcés, séparés, à l'exercice de l'autorité parentale conjointe:

Et les parents...leur séparation est une épreuve douloureuse. ils ont du mal à départager leurs propres besoins de ceux de leurs enfants, à se décentrer de leur échec conjugal, et ont la plupart du temps des vues différentes quant aux besoins de leurs enfants. Parfois ils ne disent rien en signe d'amour pour leur enfant. Ou pensent que l'autre ne sera pas capable d'assumer l'éducation des enfants...


Le rôle du médiateur est  d’examiner avec les parents comment expliquer leur séparation et ses conséquences à l’enfant, si son comportement a changé notablement, et s’il est opportun de lui proposer une séance de médiation avec ses parents. Le rôle du médiateur est aussi d'aider les parents à conclure des ententes qui tiennent compte des intérêts de leurs enfants, de les conforter dans leur rôle respectif de parent compte tenu de la transition familiale, de réintroduire la place de chacun. Pères, serez-vous des mères-bis? Mères, serez-vous fusionnelles avec vos enfants?


 L’objectif, c’est une meilleurs relation parents séparés-enfants, que les enfants puissent regarder positivement les décisions qui les concernent directement, qu'ils s'adaptent à la transition familiale, et qu'ils puissent considérer leur avenir positivement.
Qu’ils puissent avoir l’amour de leurs  deux parents, sans avoir à choisir, aussi...

--------------------- c)- la Médiation entre parents et adolescents:

Le travail  sur le conflit parental permet de résoudre les problèmes avec l’adolescent (autonomisation, vie quotidienne difficile, etc..). Celui-ci est considéré et écouté comme un client responsable et à part entière par le médiateur, qui peut être amené à lui rappeler ses droits, et aussi ses devoirs envers ses parents. Lorsque le lien est rompu ou détérioré, il n'est jamais trop tard pour solliciter une telle médiation.

--------------------- d)- La Médiation entre parents et enfants adoptés:

a Médiation Familiale est complémentaire à la prévention, au soutien psychologique, au besoin d’un éducateur, en cas de difficultés liées à l'adoption  : (retour à ses origines, refus du parent social, etc…)

--------------------- e)- des Médiations parents-enfants en cas de rupture pour causes diverses dont incompréhensions générationnelles:

Des médiations sont demandées spontanément  par exemple en cas de monoparentalité et problèmes d'éducation, d'homosexualité des enfants avec parents en rupture, de difficultés dans les recompositions familiales, de désengagements, de conduites addictives, de problèmes liés aux études et aux charges financières des enfants majeurs, de conflit entre mère mineure et ses parents, etc…

---------------------- f)- Parents victimes de leurs enfants, enfants victimes de leurs parents:

On entre ici dans le champ de la protection des personnes qui est d’abord traitée sur les plans juridique, éducatif, et psychologique. La médiation familiale peut être aussi un complément à toutes les actions des institutions. En effet, même dans des cas graves, la justice ayant fait son oeuvre, le dialogue en médiation familiale peut permettre aussi de pardonner, voire d’apaiser les tensions dans une famille. (ex: viols, actes de violence sur l'enfant, inceste ou climat incestueux, mères battues par un fils, enfant manipulateur). La médiation pénale peut aller très loin. Une émission de France Inter en septembre 2008 a permis d'illustrer cette forme de justice restauratrice avec des témoignages saisissants de victimes, d'agresseurs et de médiateurs. En France le recours à la médiation pénale est encore limité à des affaires mineures.

En dehors du champ de la justice pénale, le jeune enfant peut être facilement victime de ses parents: de leur violence verbale, de leur violence conjugale, de leur décision de se séparer, de leurs chicanes à son sujet. Sauf dans des cas exceptionnels, priver un enfant d'un de ses parents, et priver un parent de son enfant est aussi une maltraitance, pas toujours consciente.

Selon c3conseil, la médiation familiale peut permettre d'éviter la maltraitance de l'enfant lors de la séparation ou du divorce des parents. Parce que la parole est libérée en médiation.

 

_____II-3- Grands parents et droits de visite

Parfois suite à la rupture des enfants adultes avec leurs parents, à un divorce, ou à un décès dans une famille, les grands-parents de la famille par alliance ne voient plus leurs petits enfants . Parfois aussi  les cultures (nationales, sociales) des familles par alliance  sont très différentes et les enfants ne veulent plus que leurs parents influencent leurs petits enfants dans leur éducation. Ou simplement il y a un problème relationnel entre le père (la mère) et sa belle-mère (son beau-père) .
Dans tous ces cas de figure, la Médiation familiale peut permettre de poser les exigences de chacun et de permettre de rétablir différemment les relations grands-parents/ petits enfants, sans avoir à passer par la justice.

_____II-4- Personnes âgées ou handicapées, et accompagnement à la décision

La Médiation familiale peut permettre d’accompagner une famille à prendre une décision, avec une personne âgée ou handicapée, sur de nouvelles modalités de vie lorsque celle-ci devient dépendante.  Maison de retraite ? Centre de réadaptation? prestations de service à la maison ? Répartition des tâches entre les enfants?

Toutes ces questions pratiques peuvent être traitées en médiation, tout en préservant la qualité de la relation et le respect mutuel.

 c3conseil a conscience que c’est au sein de la famille que les liens affectifs sont les plus forts et les plus aptes à conduire à l’épanouissement et à l’autonomie des individus, des couples et à tous les types de familles: familles -pluriparentales, monoparentales, homoparentales, recomposées.

 

« La famille, c’est la royaume des « non-dits, et parfois... des dénis ».

 

 

En conclusion, la Médiation Familiale est un outil très efficace pour rétablir la communication, apaiser les tensions, sauver l’entente familiale, donner la priorité à l’intérêt des enfants, préserver un patrimoine, éviter le passage long et coûteux en justice.

 

 

 

LA MEDIATION EN 6 QUESTIONS:

 

 

I- QUELLES SONT LES BONNES RAISONS POUR RECOURIR À LA MÉDIATION?

-1- ABSENCE DE COMMUNICATION, DE RELATION: Le médiateur peut être un messager, aider à faire véhiculer un dialogue constructif entre vous

-2- INCOMPRÉHENSION RÉCIPROQUE: Le médiateur peut être votre "traducteur -interprète", créer de la compréhension et de l'écoute à l'intérieur de votre désaccord

-3- COMPLEXITÉ: Le médiateur peut vous aider à démêler le noeud des problèmes qui semblent inextricables aux parties troublées par les émotions

-4- AGRESSIVITÉ: Le médiateur régule les tensions et aide à passer de leurs positions rigides à l'expression de leurs besoins personnels

-5- PERTE D'APPRÉCIATION DES PRIORITÉS: Le médiateur aide à hiérarchiser les degrés d'importance et d'urgence des problèmes

-6- MEFIANCE: le médiateur peut être votre confident , individuellement, avant l'échange, pour le faciliter ensuite.

-7- NON RESPECT DES ETAPES DU PROCESSUS: Le médiateur est un professionnel du processus de communication: il le conduit avec impartialité, sans "brûler les étapes", afin d'aboutir à des solutions viables, acceptables et satisfaisantes pour tous.

- D'après Jacques SALZER-

 

II- LA MÉDIATION: QUELS PRINCIPES DE BASE?

Les principes et critères de la médiation chez c3conseil:

Confidentialité : Ce principe de base lie tous les participants à la médiation famiiale

Impartialité: le médiateur reste totalement neutre et soutient également tous les participants

Non-jugement : ce que vous direz ne sera pas jugé par le tiers

Démarche volontaire : à chaque séance c3conseil vérifie si chacun d'entre vous désire poursuivre la médiation.

Réactivité : la démarche de médiation est enclenchée en quelques jours
Clarté : un processus de médiation a un début et une fin, des règles de fonctionnement formalisées et explicitées, une issue partagée en toute connaissance de cause

Economie : son coût est prévu d’avance, largement inférieur à tout autre mode de résolution
Gains : en intelligence partagée, temps, argent et autonomie
Suivi : un accompagnement a lieu après l'accord pour le suivi de celui-ci : pour que l'accord soit VIABLE et DURABLE
Force exécutoire : un magistrat peut homologuer l’accord écrit et signé, à la demande des parties concernées.

III- LA MÉDIATION: COMMENT CA MARCHE ?

La médiation familiale se déroule en 3 étapes :

  1. L’entretien d’information sur la médiation familiale, au cours duquel le médiateur familial  vous présente les objectifs de la médiation,  le contenu et demande quels sont les thèmes que vous pouvez aborder. Vous pourrez ainsi accepter ou refuser de vous engager dans une médiation familiale en toute connaissance de cause.
  2. Les entretiens proprement dits : d’une durée de 1h30 à 2 heures environ, ils se déroulent sur une période allant de 3 à 6 mois. Leur nombre varie selon votre situation et les sujets que vous souhaitez aborder ;(en général de 3 à 7 entretiens espacés d'une ou deux semaines)
  3. L’ accord: Si les personnes aboutissent à un accord écrit, elles pourront  le montrer à leur avocat qui travaille en collaboration avec c3conseil , et demander au juge de l’homologuer ( = l'entériner)

 

IV- LA MÉDIATION: POURQUOI CA MARCHE (très souvent!) ?

---------parce que déjà les personnes ont décidé de venir en médiation !


---------parce qu’avec la présence d’un tiers professionnel, la communication passe plus facilement (il la régule)

---------parce que le Médiateur Familial conduit l’entretien non là ou on exacerbe les tensions, mais là ou il peut trouver des terrains d’entente.

V- POURQUOI CA NE MARCHE PAS (parfois) ?

Il y a des contre-indications:
-------------quand une des personne refuse obstinément cette méthode qui n’entre pas du tout ds sa culture (ex: culture de vengeance),
-------------quand l’une des parties nie obstinément un problème ( ex : une addiction),
-------------cas de Médiation tactique »( ex : la pers utilise la médiation  pour faire traîner les choses…),
------------ quand on a devant soi et c’est flagrant un bourreau et une victime (ex: viol, inceste),
-------------quand on a devant soi une pathologie  grave ( ex : paranoïa, hystérie),
-------------en cas d’échec du médiateur, (il a fait alliance ? il a un problème avec son vécu?).

PARFOIS "CA MARCHE" POUR LA RELATION, ET PAS SUR LE PROBLEME CONCRET A RÉSOUDRE, OU INVERSEMENT !

 

VI- QUELLES SONT LES COMPETENCES REQUISES DU MEDIATEUR ?

1- La Médiatrice de c3conseil a suivi une formation qualifiante de deux ans et obtenu son DE = diplôme d'Etat de médiateur familial
2- De surcroît , elle a une compétence spécifique en techniques de la communication (doctorat universitaire)
3- La pratique de la déontologie et une éthique personnelle sont incontournables pour exercer ce métier
4- Une compétence en droit est requise aussi : le médiateur peut être amené à rappeler le droit de la famille à tt moment aux médiés pour qu'ils comprennent la loi et ses implications sur leurs décisions.
5- Les questions financières, la comptabilité ne doivent pas lui être étrangères
6- Des connaissances et du recul sur l’évolution sociologique  de la famille et en particulier  sur le multiculturalisme issu de l’immigration  en France, de même
7- Le bons sens de la psychologie au sens commun, et un très bon sens de la relation
8- ..... un zeste de  créativité à chaque instant !

9 - l'humilité : il peut à tout instant vous amener à consulter un expert : psychologue clinicien, pédopsychiatre, notaire, avocat, membre de la CAF, etc...

par : Marjolaine VILLEY-MIGRAINE,

consultante à c3conseil, docteur en sc. de l'information et de la communication

Formation qualifiante en conseil conjugal à "Couples et familles" LYON, Diplôme d'Etat de médiateur Familial de l'IRTS de Montpellier

FORMATION A LA MEDIATION GÉNÉRALISTE - CNAM de Montpellier

(Pour toute utilisation éventuelle de cette présentation, merci d'en demander l'autorisation à son auteur)

 


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3. Notre clientèle

 

a- Notre clientèle en conseil conjugal

Les personnes qui viennent nous consulter, le plus souvent, ne sont pas insatisfaites de leur relation de couple au point de vouloir y mettre un terme. La plupart du temps, elles désirent "sauver" leur couple, mais en s'expliquant sur de profonds changements. Un bilan conjugal peut parfois permettre de reprendre leur vie de couple sur de nouvelles bases.

D'autres veulent être accompagnées pendant une période de crise, ou réfléchir sur une éventuelle séparation, surtout si les deux membres du couple sont en décalage sur ce sujet.

D'autres enfin désirent anticiper sur leur divorce éventuel (demande d'informations, conséquences sur les enfants, sur les biens, etc...) .

NOTRE CLIENTÈLE:

- Couples ayant des difficultés relationnelles, affectives et/ou sexuelles, d'infidélité, de contraception, etc...

- Couples vivant ensemble ou pas, couples séparés ou en voie de séparation.

- Couples homosexuels, hétérosexuels, de familles recomposées.

- Personnes seules désirant faire un bilan sur leur couple passé ou futur.

LES PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONSEIL CONJUGAL SONT:
     - une meilleure communication ; une discussion franche et honnête.
     - l'acceptation et le renforcement mutuel ;
     - de meilleurs relations affectives et sexuelles, ou une réflexionn sur la séparation à l'amiable.

Bref, moins de souffrances et une vie plus heureuse.

 

b- Notre clientèle en médiation et négociation familiales

Nos consultations seront orientées sur la réorganisation des liens familiaux des couples séparés et des familles.

Au cours d'un premier entretien familial, les parties exposeront les points de litige entre eux. Notre objectif sera le rétablissement de la parole entre les deux parties, l'identification des besoins et intérêts de chacun, la reconstitution et la préservation du lien familial, trouver des solutions dans l'intérêt des enfants au cas où le couple conjugal aurait eu des enfants.

NOTRE CLIENTÈLE EN MÉDIATION / NEGOCIATION FAMILIALES :


     - Des couples en instance de divorce ou de séparation désirant discuter sur: le partage des biens, l'indépendance économique de chacun, les responsabilités parentales (résidence des enfants, contributions financières), ou tout autre sujet lié à la séparation, bref sur leur réorganisation familiale ;

MAIS AUSSI:
     - des couples parentaux ayant des problèmes éducatifs ;
     - les autres ascendants / descendants, collatéraux (ex: grands-parents et petits enfants, enfants majeurs et parents âgés, belle-famille) ;
     -les fratries au sujet de l'héritage (médiation successorale)

LES PRINCIPAUX OBJECTIFS DE LA MÉDIATION ET LA NEGOCIATION FAMILIALES SONT:
     - une meilleure communication pour une négociation, ou son rétablissement ;
     - des solutions pour les parties. ( ex: Coparentalité: entente dans l'intérêt de l'enfant), la signature d'accords
     - une recherche d'équité dans les partages

ou tout simplement le rétablissement du dialogue et de la relation, après une rupture.

Bref, moins de souffrances et une vie plus heureuse.


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4. Organisation des consultations et tarifs

Cette organisation est une moyenne, la gestion des séances pouvant être adaptée en fonction du contexte (ex : en cas de crise, les séances pourront être moins espacées).
     - nombre de séances en moyenne: de 3 à 10 séances de 60 mn à 90 mn. En Conseil Conjugal, elles sont plus nombreuses qu'en médiation si le couple a besoin d'un bilan conjugal.
     - intervalle entre chaque séance: 1 quinzaine, de préférence; parfois une semaine, en cas de crise
     - puis parfois quelques "séances de bilan" (1 par mois ou tous les 2 mois) ;
     - enfin, 2 entretiens par an, en fonction de la demande.

En médiation et négociation familiales, la durée des séances sera plus flexible : Entre une heure et trois heures , ou même plus en fonction des contraintes d'éloignement. Le nombre de séances est plus réduit (3 à 7 séances) et l'objectif est d'aboutir à des ententes orales ou à la rédaction d'un protocole d'accord .

La médiation internationale, à distance, est désormais facilitée avec les nouveaux moyens de communication: la visioconférence, "skype" à trois.

L'objectif de c3conseil est, selon son éthique, que vous puissiez vous-mêmes poursuivre le dialogue entre vous et définir vos projets de vie d'une manière autonome, dans les meilleurs délais, après avoir changé vos modes de communication et posé chacun(e) un cadre différent, avec l'appui d'un professionnel.

L'organisation des séances se fait en général en 3 étapes, après la phase d'accueil, les questions pratiques et la présentation du cadre des entretiens.

a- La connaissance : séances d'investigation, et phases d'expression et d'approfondissement.


b- L'épreuve du travail sur les changements, les solutions possibles:

Le plan de travail se fait dans un esprit de collaboration et dans une ambiance sereine et sympatique : nous sommes co-constructeurs du champ interpersonnel dans lequel vos difficultés se jouent.

Propos d'un systémicien: " Un problème comporte divers paramètres, mais parfois faire bouger un paramètre suffit à tout faire bouger!


c- Le bilan
A la fin de chaque séance, nous passons en revue les avancées obtenues depuis la séance précédente : évaluation de l'efficacité de la méthode, des progrès, ajustements.

EN MEDIATION ET NÉGOCIATION FAMILIALES, LA PREMIÈRE SÉANCE COMMENCE PAR UNE INFORMATION SUR LA MÉTHODOLOGIE ET L'ORGANISATION PRATIQUE ET SE POURSUIT AVEC LES ENTRETIENS PRÉALABLES INDIVIDUELS. Mais aussi le travail du médiateur familial est à ce stade de discuter comment réunir (toutes) les parties.

LE PROCESSUS DE MÉDIATION PROPREMENT DIT, EN COUPLE OU EN FAMILLE AVEC LA PRÉSENCE DU TIERS MEDIATEUR FAMILIAL, COMMENCE À PARTIR DU DEUXIÈME ENTRETIEN.

LA NÉGOCIATION PERMET DE DISCUTER EN DIFFÉRÉ AVEC CHAQUE PARTIE LORSQU'ELLES NE PEUVENT PAS OU NE VEULENT PAS SE RÉUNIR.

 

TARIFS DES CONSULTATIONS ( au 1er janvier 2010)

Conseil conjugal et familial: 50€ pour le couple. Chaque entretien dure une heure.

Médiation et négociation familiales:

1ère séance d'information avec entretiens préalables individuels: 50 euros / la séance d'une heure

Séances suivantes: Chaque membre de la famille s'acquitte de sa part: il existe un barème / heure en fonction des revenus de chaque personne présente en médiation familiale: le tarif est donc fixé ensemble, avec l'accord des parties, lors du premier entretien.

Les professionnels savent que le processus de médiation familiale permet de réduire le coût et la durée des procédures juridiques.

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5. Notre charte éthique et de confidentialité

Je m'engage à adopter une attitude d'écoute, SANS JUGER aucunement vos propos comme vos actes, sans critiquer vos systèmes de valeur.

Artisan de la paix familiale, je m'engage à aider à chercher un consensus opérationnel entre les parties en présence pour améliorer les relations et résoudre les conflits, dans une attitude non seulement d'impartialité mais surtout de multipartialité.

Je ne discréditerai jamais le travail des juges, des avocats, des greffiers, des notaires, des psychologues et psychanalystes, reconnaissant leur expertise, et je travaillerai en collaboration avec eux si vous me le demandez.

Je m'engage à chercher à créer une atmosphère amicale, positive et pleine d'empathie avec les membres de votre famille, à observer une attitude de collaboration avec vous.

Je m'engage à veiller à ce que votre présence à chaque entretien soit volontaire de votre part, à écouter vos doléances sur ma pratique professionnelle.

Je m'engage à respecter la confidentialité des informations qui me seront communiquées, au sein de la famille en cas d'entretien individuel, au cours du processus de médiation, et aussi après la médiation.

Je ne citerai ni votre nom, ni votre histoire comme exemple dans mes conversations privées.

Tout ce qui aura été dit en entretien, en bref, ne sera pas répété.

C'est pour moi une question de respect et d'éthique personnelle que je souhaite accorder à chaque membre de votre couple et de votre famille.

Marjolaine Villey-Migraine, consultante à c3conseil


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6. Bibliographie sur le couple, la famille

Famille et société

BRUNSCHCHWIG H. Une famille ça s'invente.- Albin Michel, 2001.
DEKEUWER-DEFOSSEZ, DONVAL et alii.- Inventons la famille.- Bayard, 2001.
LEMAIRE J.G. Famille, amour, folie.- Paidos Centurion, 1989.
NEYRAND G. La famille malgré tout.- Panoramiques n°25, 1996.
ROUSSEL L. La famille incertaine.- Seuil, 1990
SEGALEN M. ATTIAS-DONFUT C. grands-parents, la famille à travers les générations.- O. Jacob, 1998.
SINGLY (de)- Le lien familial.- PUF Comprendre n°2, 2001.
SULLEROT E. La crise de la famille.- Fayard, 2000.
TISSERON S. Secrets de famille, mode d'emploi.- Ramsay, 1996
WINICOTT D. L'enfant et sa famille.- Petite Bibliothèque Payot, 1993.
GEBEROWICZ B, BARROUX C.- Le Baby-clash.- A. Michel, 2005.- (questions de parents)
ANGEL P, MAZET P (dir).- Guérir les souffrances familiales.- PUF, 2004. 950 p.

 

Le couple

ANATRELLA T. Epoux, heureux époux. Essai sur le lien conjugal.- Flammarion.
APFELDORFER G.- Les relations durables.- O. Jacob, 2004.- 280 p.
KELLERHALS J, et alii.- Mesure et démesure du couple.- Payot, 2004. 274 p.
KAUFMANN JC.- Sociologie du couple.- PUF, 1993.- (Que sais-je?).
KAUFMAN JC - la trame conjugale.- Paris :Nathan
LEMAIRE JG. Le couple, sa vie, sa mort.- Payot.-1979.
NEUBURGER R. Nouveaux couples.- O. Jacob, 2004.
NEYRAND G. L'enfant face à la séparation des parents.- La Découverte, 2004.- 252p.
OLIVIER C.- Quand amour ne rime pas avec toujours.- A Michel, 2005.
PASINI W.- A quoi sert le couple.- O. Jacob
SINGLY de F. Le soi, le couple et la famille.- Paris: nathan, 1996
SINGLY de F. Libres, ensemble. Paris, Nathan, 1999
WILLI La relation de couple.- Dalachaud et Niestlé
THERY le démariage. O. Jacob, 1993


VERBAERE I. Les secrets des couples qui durent; Témoignages de 3 couples qui durent. Cinq règles pour bien communiquer.- In: La Gazette, 24-30 septembre 05, pp24-26.
VINCENT C. Le bois dont on fait les couples; SERRURIER C. La peur de l'autre sexe, compagne invisible du désir; CV (anonyme) La socioloie distingue 5 styles conjugaux.- In: Le Monde du 16 février 2005, p 23.


Fécondité

BADINTER E L'amour en plus.- Flammarion, 1980
CASTELAIN-MEUNIER C. La paternité.- PUF (que sais-je?).- 1997.
DAFFOS F. L a vie avant la vie.- Hachette Littératures, 1997.
HASSOUIN D. in CESBRON P. L'interruption volontaire de grossesse depuis la loi Veil.- Flammarion, 1997.
KNIBIEHLER Y. Histoire des mères et de la maternité en Occident.- PUF (Que sais-je?).- 2000.
LERIDON H. Les enfants du désir.- Julliard, 1995

Adolescence

ANATRELLA T. Adolescences au fil des jours.- Cerf
BORTEN-KRIVINE.- Ados amoiur et sexualité.- A. Michel
DELAROCHE P. Doit-on céder aux adolescents?.- A. Michel
DOLTO F. La cause des adolescents.- Livre de Poche
DOLTO F. Paroles pour adolescents.- Livre de Poche
HUERE P. Parents d'ados.- Eres
MIMOUN S. Ados, amour et sexualité.- A. Michel
SEVERIN G. Aux risques de l'adolescence.- A. Michel.
HUERRE P, MARTY F.- Cannabis et adolescence.- A. Michel.


Corps et sexualité

DOLTO F. La sexualité féminine.- Livre de poche, 1982
DUMAS D. La sexualité masculine.- A. Michel, 1990
FOUGERE I. Encyclopédie de la vie sexuelle. Hachette jeunesse, 2002.
FREUD S. Trois essais sur la vie sexuelle.- Gallimard, 1989
FREUD S. La vie sexuelle.- PUF, 1992
VAGINAY D. Comprendre la sexualité de la personne handicapée mentale.- Chronique sociale, 1992.

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La fédération "Couples et Familles"

fondée en 1966 . Reconnue d'utilité publique
28, place Saint Georges 75009 - Paris tel. 01 42 85 25 98
fax. 01 45 26 63 70

La Fédération Nationale Couples et Familles ;

• a été créée le 16 avril 1966 (Journal Officiel du 3.5.66),

• a été reconnue d'Utilité Publique le 6 janvier 1975 par le Ministère de l'Intérieur,

• a été agréée Association d'Education Populaire le 28 mars 1973 par le Secrétariat d'Etat auprès du Premier Ministre, chargé de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs,

• a été déclarée organisme de formation le 6 août 1976 par le Secrétariat d'Etat auprès du Ministère du Travail,

• est agréée par le Ministère des Affaires Sociales comme école de formation de conseillers conjugaux et familiaux, depuis le 23 décembre 1977,

• est agréée Association Éducative Complémentaire de l'Enseignement Public depuis le 8 avril 2005,

• membre du Conseil Supérieur de l'Information Sexuelle, de la régulation des naissances et de l'éducation familiale ( CSIS),

• regroupe les associations COUPLES ET FAMILLES régies par la loi de 1901,

• a pour but de coordonner et de développer toutes les initiatives et recherches dans le cadre de la promotion et de l'éducation du couple,

• est gérée par un Conseil d'Administration de 10 à 16 membres, élus par l'Assemblée Générale.

Les membres actifs de chaque association sont des adultes formés à l'Education à la Vie, ou au Conseil Conjugal et Familial, ou à la Thérapie de Couple, ou à la Médiation Familiale. Ils assurent principalement des entretiens de conseil, mais interviennent également dans des établissements scolaires ou auprès de groupes d'adultes sur les thèmes touchant à la vie du couple, de la famille et de l'enfant.

La Fédération Nationale Couples et Familles a pour objectif de :

• Promouvoir les valeurs humaines relatives à la personne, au couple, à l'enfant, à la famille.

• Aider, en cas de difficultés relationnelles, la personne, le couple, la famille en respectant leurs désirs et leurs propres valeurs.

• Apporter des informations objectives sur la transmission de la vie aux plans biologique et physiologique

• Permettre grâce à l'accueil, l'écoute, le dialogue, une réflexion et une prise en compte de tous les aspects de la vie affective, sexuelle, amoureuse et relationnelle, une meilleure compréhension de soi-même et de l'autre et une action responsable.

CHARTE DE LA FEDERATION COUPLES ET FAMILLES

Couples et Familles a pour objectif, par sa réflexion et son action, de permettre le développement de la personne dans sa vie relationnelle.

Couples et Familles affirme la primauté de la personne :

• être unique, être de désir, capable d'évoluer, de prendre la responsabilité de sa vie, d'excercer sa liberté ;

• être sexué, dont la sexualité s'exprime dans l'affectivité, le plaisir, la fécondité et dans la différence ;

• être de relation qui a besoin d'être reconnu, respecté et aimé pour pouvoir lui-même reconnaître, respecter et aimer ;

Couples et Familles entend garder son indépendance à l'égard de tout mouvement politique, idéologique, religieux et appliquer les principes de la laïcité.

Couples et Familles se réfère à la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et à la Convention internationale des droits de l'enfant de 1989.

Couples et Familles dans les domaines de la vie relationnelle, affective et sexuelle exerce des actions ;
• d'accueil, d'information et d'orientation,
• de prévention,
• d'écoute, de soutien et d'accompagnement,
• de formation


auprès d'enfants, d'adolescents, d'adultes seuls, en couple, en famille ou en groupe.

Couples et Familles
• participe aux travaux des institutions et des instances de réflexion et de recherche dans le domaine de ses compétences ;
• recherche pour la personne, le couple et la famille des moyens de s'adapter aux situations nouvelles suscitées par l'évolution de la société ;
• diffuse les résultats de ses études et de sa pratique.
Les membres des associations Couples et Familles adhèrent à la présente charte comme principe de réflexion et d'action. Les associations sont regroupées en une Fédération Nationale.


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